Je suis née dans l’école d’un petit village, au tréfonds de la France profonde. Ce fut une chance, très tôt une idée irrépressible germa dans mon cerveau enfantin: partir. Les longues et difficiles années passées dans un internat de jeunes filles ne firent que renforcer ma détermination. J’ai étudié sans conviction l’art d’enseigner à l’école élémentaire. Je brûlais de découvrir le monde et dès que je le pus, je m’envolai vers les horizons lointains. A 22 ans, saisissant une balle au bond, je partis vivre sur la Côte d’Azur. J y suis restée 20 ans, le temps de donner la vie à mes trois enfants, d’être institutrice, d’explorer le monde enseignant, de me rebeller contre les réformes absurdes, contre les classes trop chargées, contre le cynisme de certains collègues, contre le peu d’intérêt que l’institution accorde à la souffrance des enfants, contre l’insupportable impression de non assistance à personne à danger que je ressentais face à la totale « démunition » de mes élèves. En 1999, amoureuse et excédée par le système scolaire français je décidai de prendre ma retraite et d’aller vivre en Italie. Je déclarai alors à mon inspecteur départemental (qui s’en foutait complètement):
« Je quitte l’enseignement, la déliquescence de la société française ne passera plus par moi ! ».
Depuis je vis à Bologne, j’enseigne le français dans des collèges des lycées et des entreprises et je fais des traductions
Curieuse de tout et hyperactive, je me suis toujours dépensée au sein de diverses associations sociales ou culturelles.
Créative tous azimuts, j’écris, je peins et je réalise des sculptures en terre cuite.
Je voyage, principalement en Asie.
Ma devise: Résister, Aimer, Découvrir.
Claudine Tissier, alias Céleste, née en 1956 dans un petit village berrichon, partage actuellement son temps entre l’Italie et la France.
Jamais lasse de contempler la planète et de rencontrer ses habitants, elle voyage.
Quand elle ne voyage pas elle enseigne.
Quand elle n’enseigne pas elle écrit.
Se sentant citoyenne du monde, elle aime, à travers l’écriture, dépeindre ce qui unit les êtres humains : les sentiments, les petits riens quotidiens.