A Bologne, tous les ans en Janvier, se tient une foire internationale d’art contemporain de bonne renommée, l’ArteFiera.
Une grosse machine aux rouages bien huilés qui entraîne dans son sillage l’ensemble de la ville : des événements, des expositions et même une nuit blanche : The art City white Night.
Dans les pavillons de l’Artefiera, 200 exposants, plus de 2000 œuvres, environ 1000 artistes, grands maîtres et jeunes talents.
Duccio Campagnoli, le président de l’Arte Fiera, est content « Les résultats confirment le succès du format que nous avons choisi, la direction artistique s’attachant à valoriser avant tout l’art italien, l’art moderne, et l’art contemporain ».
Donc les grands, Burri, Lucio Fontana, Piero Manzoni, Enrico Castellani, Alighiero Boetti, Bottero, Giorgio De Chirico, d’autres encore et une myriade de moins grands, aux talents variables.
N’étant pas experte de l’art contemporain, je ne peux qu’exprimer des impressions. Mon choix n’épousant pas forcément celui des connaisseurs ou des critiques.
Et puis les éternelles questions: quel est le rôle de l’art? Qu’est-ce qu’il nous apporte? Que nous apprend-t-il sur nous-mêmes? Sur la société?
J’aime l’art dans la ville, le street art, l’art accessible à tous non confiné dans des galeries ou chez des particuliers.
J’ai vu beaucoup de belles choses, mais ce qui m’a frappée, c’est que rien ne m’a frappée. Une exposition somme toute assez convenue, sans surprise. L’heure n’est pas à la prise de risque pour les galeristes !
Les grosses fortunes italiennes et les collectionneurs sont venus s’approvisionner en privé jeudi, depuis, l’essentiel du public est composé d’amateurs d’art, de curieux et de promeneurs, venus regarder sans la moindre intention d’acheter, ou presque. C’est donc ce presque que visent les vendeurs.
Oui une foire c’est un marché, pas une exposition destinée à montrer l’art au peuple !
J’ai eu un coup de cœur, pour l’œuvre d’Ali Abdal Moshen, un jeune artiste égyptien, exposé par, la Masharabia gallery (Le Caire). Dans son époque, dans la vie. Des images évocatrices, prenantes. Une ambiance. On pense à l’Egypte, on pense au Caire, on pense au peuple égyptien.
Sinon, j’ai vu beaucoup de toiles fendues de Fontana, en rouge, en bleu, en blanc et jaune. Il est très intéressant de savoir qui était Fontana et que représente son œuvre mais on adhère, au truc, ou pas. Comme Burri, célébré par une rétrospective, connaître son oeuvre bien sûr, l’aimer…
Les dames de Botero étaient présentes, plus ou moins dénudées
Paul Jenkins, toujours un plaisir
Variations sur le thème de Jésus
Gabriele Aruzzo
Il y avait aussi des animaux
De magnifiques portraits
Des trucs bizarroïdes ou, à mon sens, sans aucun intérêt
De la poésie
Deodato
J’ai photographié des gens, des tableaux, des sculptures. J’ai fait des selfies dans les reflets et c’était amusant.
Arnaldo Pomodoro
Ce fut une belle journée !
3 commentaires sur “Bologna, l’ArteFiera”
Me voici transportée à Bologne, merci pour cette visite 😉
Merci à toi de la visite virtuelle, en attendant la visite real life?
J’espère 😉
Bises