Nice, le 13 février, 11 h :
Après plus de deux heures d’attente, nous embarquons enfin dans l’avion de Qatar Airways qui doit nous mener à Doha d’où nous prendrons le vol pour Trivandrum. Enfin, peut-être, la souriante hôtesse ne peut nous l’affirmer mais « Pas de souci, à l’aéroport de Doha, on s’occupera de vous, tout ce sera fait pour que vous puissiez repartir ! ».
Doha, le 13 février, 20h30 :
Après un vol paisible nous atterrissons à Doha, un peu préoccupés quand même, nous avons toujours deux heures de retard et l’avion pour Trivandrum devrait décoller dans exactement 15 minutes.
« Sorry, dit la souriante hôtesse, il est trop tard pour prendre l’avion pour Trivandrum mais nous vous prenons en charge ! Le prochain vol ? Demain soir à la même heure, daily flight ! ».
Et voilà une occasion de découvrir Doha, sans rien débourser, car, effectivement, Qatar Airways nous prend totalement en charge. Rapidement et efficacement !
Changement de billet, boarding pass, visa, navette, hôtel, le Horizon manor !
En prime, nous sympathisons avec nos compagnons de galère (qui n’en est d’ailleurs pas une): Nathalie, Jean-Louis, Matteo et Manon. Et c’est en groupe que nous nous installons dans la salle du restaurant de l’hôtel.
Pas mal du tout l’hôtel, pas haut de gamme (à Doha il y a des hôtels d’un luxe fou) mais confortable et spacieux. Du salon entièrement vitré de notre suite (et oui !) du douzième étage nous jouissons d’une belle vue sur les lumières de la ville.
Philosophe, Fabio, né un 14 février, déclare que cet impromptu à Doha est son cadeau d’anniversaire, gracieusement offert par Qatar Airways !
De Doha, nous ne connaissions que l’aéroport et sommes curieux de découvrir la ville et ses habitants. Ce petit pays, producteur de gaz et de pétrole, est un des plus riches du monde.
Depuis notre arrivée, quelques heures auparavant, nous n’avons pas encore croisé un seul qatari. A l’aéroport, comme à l’hôtel, le personnel est indien, pakistanais, népalais, indonésien, africain. Normal, sur les presque 2 millions d’habitants du Qatar, près de 80% sont des expatriés, riches mais surtout pauvres, venus pour travailler.
A long terme, cette affluence de migrants, dont beaucoup ne sont pas musulmans, pourrait poser problème.
Si le gouvernement applique la charia, il le fait d’un mode relativement libéral. Au quatorzième étage l’Horizon Manor, une boîte de nuit propose aux femmes un verre de vin gratuit, ce qui explique, aux environs de 22 heures, le débarquement d’un essaim de jeunes asiatiques fardées, hôtesses, go-go girls, va savoir !
Ce qui est sûr, c’est qu’elles ne sont pas les seules à picoler, comme en témoigne les deux barbus hilares et titubants, que je croise plus tard dans l’ascenseur. Les premiers Qataris…peut-être !
J’oubliais, il fait chaud, quelle merveille !
2 commentaires sur “Impromptu à Doha 1”
Tiens, c’est drôle… Le jour même j’étais à Dubaï, retour de Thailande , Cambodge, Hong Kong. Un mois en Asie et aventure semblable! Bises.
Chouette programme! Un mois en Asie c’est toujours un plaisir!
Et dire qu’on aurait pus se rencontrer, par hasard!
Nous ferons escale à Dubai au retour, histoire d’atténuer le choc du départ de l’Inde 🙂
Bisous