Impromptu à Doha 2

Grand soleil, brise marine, chaleur et une journée entière pour découvrir (un peu) une ville inconnue, Doha, où nous avons échoué par erreur.

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Notre hôtel est situé dans un quartier ancien (relativement) de la ville, près du port.
Nous flânons d’abord dans le souk des bijoutiers, l’or des parures étincelle dans les vitrines. Puis, contournant la belle mosquée Fanar, dont le minaret en forme de spirale s’élève fièrement vers les cieux, nous rejoignons la corniche du bord de mer et découvrons, écrasé par le soleil matinal, le musée des arts islamiques, œuvre monumentale de l’architecte Ieoh Ming Pei.
En face, de l’autre côté du golfe, rivalisant de hauteur et d’élégance, se dressent les immeubles de la partie nouvelle de la ville, Doha West Bay.
Et, partout, des chantiers où travaillent des immigrés. La ville poursuit son expansion.

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Le Qatar ne souffre pas de la crise et prépare déjà la coupe de monde de foot de 2022, stades
ultramodernes munis d’un système de climatisation écologique fonctionnant à l’énergie solaire, infrastructures sophistiquées.

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Assis sur le muret de la corniche, nous échangeons quelques mots avec un Syrien. Faute d’une langue commune, la discussion est brève. D’une mine affligée, il dit “Bachar El Assad!” et, tristement, nous répétons en choeur ” Bachar El Assad!”

Plus tard dans l’après-midi, nous retournons marcher sur la corniche, longue promenade qui mène au port.

A la faveur de la lumière déclinante, le musée des arts islamiques, qui, ce matin, aplati par la luminosité, ne m’avait guère impressionnée, apparaît dans toute sa splendeur. Jeux d’ombres et dégradés de couleurs, savamment étudiés, lui donnent un relief particulier.

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De gros bateaux traditionnels, entièrement en bois, se balancent dans le port. C’est la saison fraîche, ils sont au repos.

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Dans une tente dressée le long d’un chantier, deux hommes, assis sur des sofas rouges, prennent le thé. Nous échangeons des sourires. L’un d’eux nous propose une pâtisserie, délicieuse, puis une tasse de thé que nous buvons en leur compagnie. Ils sont qataris mais comme ils ne parlent pas anglais la communication est difficile. Un autre homme arrive pour faire office de traducteur. Il travaille pour eux et est indien, kéralais, nous voilà en terrain connu !

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Avant de boucler nos bagages et de nous rendre à l’aéroport, du roof de l’hôtel, au quinzième étage, nous contemplons le coucher de soleil !

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Très bonne journée, merci Qatar Airways !

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