Soudain, le 11 février, 7 policiers, obéissant (ou non) à un appel téléphonique anonyme (ou non) dénonçant un infanticide, font irruption dans une polyclinique de Naples.
Dans une chambre, Silvana, elle vient de vivre un avortement thérapeutique, le fœtus qu’elle portait présentait une anomalie chromosomique. Rien d’illégal.
Mais les policiers ne l’entendent pas de cette oreille et entreprennent de la questionner, longuement. Puis ils séquestrent son bulletin médical et le fœtus.
Cette imbécile et scandaleuse intervention policière est le résultat de la cabale anti avortement qui secoue actuellement l’Italie.
Cette nouvelle offensive, issue d’une papauté rétrograde et obtuse, relayée par la droite et instrumentalisée par Berlusconi, a son héraut, un odieux personnage, amas de chair flasque parcouru de frissons de haine envers les femmes : Giuliano Ferrarra, rédacteur en chef d’un immonde torchon réactionnaire : « Il Foglio ».
Mais si une partie de l’Italie emboite le pas à ces tristes sires, l’autre, choquée par cette attaque à la loi 194, obtenue dans les années 70 grâce à une lutte acharnée et qui garantit aux femmes le droit à l’IVG, entend bien ne pas les laisser mener à terme leur funeste projet.
Livia Turco, ministre de la santé a déclaré être “profondément choquée” par cette affaire et a dénoncé une “chasse aux sorcières”.
Jeudi 15 février, à Rome, Naples, Milan et Bologne ont eu lieu des manifestations de révolte.
En tête, main dans la main, les combattantes d’hier, furieuses de devoir recommencer une bataille qu’elles pensaient avoir définitivement gagnée et les filles d’aujourd’hui prêtes à prendre le relais.
Cheveux gris et talons plats, écharpes colorées et piercings.
A Bologne nous avions rendez-vous devant la clinique Sant’ Orsola. Le lieu avait été symboliquement choisi pour dénoncer le fait qu’aujourd’hui il est devenu difficile de pratiquer une IVG en Italie car de plus en plus de médecins se réfugient derrière le statut d’objecteurs de conscience (la loi qui n’est pas exempte de failles, les y autorise).
Nous avons été plusieurs centaines, (800) femmes et hommes, à bloquer la circulation devant l’hôpital, puis à traverser la ville en cortège pour rendre à la Piazza Maggiore, cœur de la cité.
Une belle manif dans le jour déclinant.
De beaux slogans aussi :
« Libere di scegliere » (libres de choisir)
« No alle scambi politici sul corpo delle donne » (non aux marchandages politiques sur le corps des femmes)
« Tremate, tremate, le streghe sono tornate, le figlie e le nipoti non vi daranno il voti » (tremblez tremblez, les sorcières sont de retour, les fils et les petits-fils ne voteront pas pour vous)
« Il nostro problema non é la cellulite, ma come liberare le nostre vite » (notre problème n’est pas la cellulite mais comment libérer nos vies).
Depuis deux jours, à l’initiative d’un groupe de femmes, intellectuelles et artistes, (dont Sabina Guzzanti, Lidia Ravera, Cristina Comencini) circule une pétition, consultable en ligne : liberadonna
«Caro Veltroni, caro Bertinotti, cari dirigenti del centro-sinistra tutti,ora basta!
L’offensive contre les femmes – une pure et simple croisière bigote a atteint un niveau intolérable. Intolérable aussi l’absence de réaction du centre gauche et sa condescendance. Avec l’obscène proposition d’un moratoire sur l’avortement qui traite les femmes de meurtrières et de bourreaux et la récente injonction de réanimer des fœtus ultra prématurés et ceci même contre la volonté de la mère (et malgré la quasi certitude de malformations gravissimes) les corps des femmes sont redevenus des « choses », des territoires de lutte pour le fanatisme religieux, des objets sur lesquels exercer le pouvoir. (…)
Nous attendons de vous une prise de position claire et sans équivoque, qui condamne franchement toutes les tentatives – d’où qu’elles viennent – de menacer l’autodétermination des femmes qui fut si difficile à conquérir : notre droit à dire le premier et le dernier mot sur notre corps et sur nos grossesses. (…)
Nous exigeons par conséquent que vos programmes soient explicites : si la loi 194 a besoin d’une révision, c’est celle d’éliminer l’objection de conscience (…), la pilule abortive (RU486) doit être immédiatement rendue disponible dans toute l’Italie, parce qu’à un drame ne doit pas s’en ajouter un autre, la pilule du lendemain doit devenir d’un accès simple et rapide et différentes campagne de contraception doivent être menées dans les établissements scolaires (…), des programmes de soutien aux femmes émigrées doivent être conduits sur les plans culturels et sociaux, et les aides à la maternité doivent être renforcées (dans le cadre d’une politique capable de combattre la précarité au travail)Ces valeurs ne sont pour nous en aucun cas négociables et nous n’accepterons aucun compromis. »
En ligne depuis deux jours cet appel compte déjà (au moment où j’écris) 9416 signatures.
Ce n’est qu’un début.
« Tremblez, tremblez, les sorcières sont de retour ! »
A lire chez Aline Testuz la situation en Lituanie.
24 commentaires sur “Le retour des « streghe »”
L’Italie est en première ligne. Ne nous y trompons pas. Le chanoine Président français berlusconien ne va pas tarder à marcher sur le même chemin.
Allez les filles ! (et les mecs !)
Courage !
Et Haut les coeurs !
Bien à toi, Céleste.
Kiki
oh oui, la même chose nous attend. A voir, l’inscription sur le livret de famille de foetus même non viables… soi disant pour aider les familles à faire leur deuil!
Nous ne sommes pas en retard en effet , comme le fait remarquer Fanny.Déjà que toutes les femmes ne sont pas à la même enseigne pour le droit à l’ivg suivant le département…la Mayenne pour ne pas dire.Tous ces droits obtenus de longues luttes qui sont petit à petit bafoués…
Les sorcières ont intérêt à préparer les balais, y’a des ordures à ramasser !
Je ne sais pas ce qui s’annonce mais la mode 2009 fait les jupes les plus courtes qu’on ait jamais vu et les filles descendent dans la rue pour demander le droit à l’IVG. Ça vous rappelle rien ?
Là dessus, une grève chez Michelin qui démarre.
Il va l’avoir son Mai 68 personnel, l’autre, là !
:-)))
[Mais qu’est ce qu’ils ont les mecs, à toujours vouloir s’occuper du corps des femmes ? 🙂 ].
Bonjour,
J’ai mis le lien de votre billet sur mon blogue. Il ne faut pas oublier les Lituaniennes, non plus!
Tragique.
Les politiques utilisent sciemment les religions et favorisent la résurgence de l’obscurantisme. Cela rejoint ton dernier billet, diviser pour mieux régner.
L’état civil des foetus en France est un pas fait en direction de l’électorat intégriste. Qu’importe les conséquences, les retombées attendues se comptabilisent dans les urnes. Le droit des personnes se résume à ça.
L’Italie en première ligne mais, gare… il y a une ou deux tentatives par an pour faire passer des amendements dans notre cher beau pays revenant sur l’acquit au nom de la”défense de la vie” et trouver un endroit pour avorter dans les délais tend à devenir difficile, les jeunes toubibs étant peut être moins militants ?
Et se souvenir de l’horrible campagne heureusement infructueuse au Portugal
et oui, il va nous falloir du courage et de la détermination…
@Monsieur Poireau
un nouveau Mai 68, j’en rêve!
mais qu’il y ait une révolte populaire me semble tout à fait prévisible, par contre j’ai bien peur qu’elle ne soit beaucoup plus violente, désorganisée, revancharde que ne l’a été Mai 68.
@Agathe et Brigetoun
j’ai réparé les petites imperfections:-)
Merci pour le lien. C’est vraiment important que cette nouvelle soit diffusée, il n’y a rien de pire que l’isolement. Et c’est vrai: 70 députés européens, c’est une misère.
Pour moi, pas moyen d’avoir la moindre influence sur ces gens: je suis Suissesse!
Et bon courage pour la révolte, peut-être désordonnée mais nécessaire, qui vient en France contre la déliquescence réactionnaire sarkozyenne.
L’irruption permanente de l’Eglise catholique sous tous ses avatars dans la vie privée, sociale et politique pour assurer le monopole de la morale et de l’éthique est scandaleuse, et ne scandalise pas assez les Italiens à mon avis. Et de même toutes les normes rétrogrades qu’on essaie d’imposer aux femmes en conséquence, en diminuant leur liberté de choix. Cette histoire me rappelle la situation de la procréation assistée, ce que ma copine qui vient d’accoucher s’est entendue dire, le statut des couples non mariés, et tant d’autres choses. S’il y a une chose que je ne regrette pas de ma vie en Italie, c’est bien ce genre de normes imposées!
De retour en France, ça m’a beaucoup choquée qu’on donne un statut d’enfant mort au foetus qui n’est pas né. ça peut ouvrir la voie à tant de choses. on n’avait pas besoin de ça pour permettre aux parents de faire le deuil.
PS: Ferrara, tout à fait bien décrit 😉
Merci, merci Céleste pour ce billet.
Les Sorcières ont toute ma sympathie, et mon soutien.
Je me prépare car je sais qu’en France nous sommes aussi sur ce chemin-là. Les idées et les actes rétrogrades s’installent, et sont au pouvoir, hélas.
M’en fous, je suis prête à manifester, résister, agir.
Nous sommes tous et toutes prévenus, à nous de nous tenir prêts et prêtes à réagir.
C’est un combat européen, c’est cette Europe que nous voulons, celle des droits des femmes (et des hommes), celle qui nous donnera du pouvoir sur nos vies et pas sur celles des autres.
Ici c’est plutôt le retour des corbeaux – Extrait de Ouest France
L’Église catholique s’engage dans le débat sur la bioéthique. Les évêques en parlent à Rennes, cette semaine. Interview du cardinal Vingt-Trois.
Entretien
Les questions de bioéthique préoccupent l’Église. Pourquoi un tel intérêt ?
Les lois bioéthiques votées en 2004 vont être révisées. Il est important que les évêques prennent le temps de réfléchir à ces questions. Les enjeux de la bioéthique touchent à l’ensemble de l’existence humaine, depuis la conception de l’enfant jusqu’à la fin de sa vie terrestre. Cela transcende les croyances des différentes religions. Tous les hommes doivent y réfléchir car il s’agit de l’avenir même de l’existence humaine.
Cela transcende-t-il les clivages avec les agnostiques, les athées ?
Bien entendu. De grands professeurs de médecine, qui ne s’expriment pas au nom d’une religion mais au nom d’une compétence, se posent des questions sur certaines recherches. Un homme comme Axel Kahn, grand biologiste, agnostique, a les mêmes préoccupations que nous : l’avenir de l’homme.
Quel est, à vos yeux, le point fondamental sur lequel doit reposer le débat éthique ?
Le respect absolu de la vie humaine, en raison de sa dignité intrinsèque. Par exemple, le législateur a voulu que le corps humain ne soit pas commercialisable : on peut acheter du bifteck de cheval, pas de l’homme. Le législateur a ainsi exprimé une conviction quant à la dignité humaine qui dépasse chacun des éléments du corps. Quand il y a transplantation d’organes, la question est résolue par le don et la gratuité. C’est essentiel. Nous ne devons jamais être dans un cadre marchand.
Y sommes-nous quand il s’agit des cellules souches de l’embryon ?
Pourquoi se polarise-t-on sur celles-là et pas sur les cellules souches adultes ? Quel est le fantasme qui se cache derrière ces cellules ? On fait rêver le grand public en lui promettant la guérison des maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Après des années de recherche, il n’y a pour l’instant aucun progrès notable, contrairement aux travaux sur les cellules souches adultes. L’alibi thérapeutique ne tient pas. On assiste en revanche à une course aux brevets entre grands laboratoires.
Le prélèvement de cellules sans destruction de l’embryon, est-ce la solution ?
Ce n’est pas fait. C’est une lointaine perspective. Une question est centrale : que sommes-nous prêts à sacrifier ? Est-ce que cela vaut la peine de sacrifier le respect de la dignité humaine, même pour des progrès médicaux ?
Vous souhaitez donc protéger l’embryon. Cela passe par un statut juridique ?
Les récentes péripéties judiciaires nous acheminent vers cette solution. Quand la Cour de cassation décide de légitimer l’inscription d’un foetus comme membre de la famille, cela signifie bien que ce foetus a un statut. Ce qui s’est produit depuis une cinquantaine d’années, c’est au contraire une transformation rampante du statut juridique, de fait, du foetus et de l’embryon. On les a chosifiés.
L’embryon – les théologiens en discutent – est-il une personne ?
La position de l’Église est que l’on doit agir comme si l’embryon était une personne. Il y a une continuité humaine entre la cellule initiale et l’être humain qui naît. Si l’on ne veut pas déstabiliser cette perception de la continuité humaine, respectons le premier moment comme le dernier. C’est l’application d’un principe de précaution. On protège les espèces animales menacées, on doit protéger l’homme !
En souhaitant un statut juridique du foetus, ne craignez-vous pas de rouvrir le débat sur l’interruption volontaire de grossesse ?
Je ne vois pas pourquoi. À ce jour, jamais l’avortement n’a été légalisé. Il a été dépénalisé, ce n’est pas la même chose. Mme Veil n’a jamais voulu établir un droit à l’avortement. Elle a voulu atténuer des situations de détresse en ne laissant pas subsister une pénalisation considérée alors comme disproportionnée. On peut donc définir un statut de l’embryon et du foetus dans le cadre actuel.
Recueilli par
Bernard LE SOLLEU.
Une soixantaine d’évêques participent, de lundi à mercredi, à Rennes, à une session sur « Les débuts de la vie humaine », organisée par la commission doctrinale de l’Église de France. Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, préside le groupe de travail des évêques sur la bioéthique. Le généticien Axel Kahn interviendra lors de cette session et le cardinal Vingt-Trois clôturera les travaux.
Patiellement hors sujet mais j’ai immédiatement pensé à Céleste en lisant ça :
http://endehors.org/news/pink-gang-les-miliciennes-roses-les-femmes-indiennes-qui-luttent-pour-les-droits-des-femmes
C’est très réconfortant !
Bonjour Céleste, je t’ai taguée. Non, non, ce n’est pas grave. Enfin, je pense:
http://fautedemieux.over-blog.com/article-16808573.html
Amitiés
les sorcières semblent bien connaitre un renouveau partout dans le monde, les gentilles fées devraient user plus souvent de leurs baguettes magiques pour contrer les balais.
Je t’ai taguée. Tu as déjà fait cette chaine?
http://crisedanslesmedias.hautetfort.com/archive/2008/02/19/six-choses-sans-imp
Chere Celeste, vous avez toute mon admiration! Je vous poursuis depuis longtemps avec amitie. C`est aussi en Roumanie! Il ne faut pas laisser les jeux politiques et celles des croyances religieuses detruir nos corps! Je crois que notre corps est vraiment le notre et nous ne pouvons pas permettre etre les jouets de la pouvoir quoi quelle soit. Me permettrerez vous un lien avec votre site sur mon blog http://astrologiq.blogspot.com(en francais) ou sur mon http://photographiq.blogspot.com (en englais)? J`en apprecierai beaucoup!
@merci Christine pour le texte et le lien: à lire absolument pour comprendre à quel point les indiennes, et particulièrement celles des basses classes, ou les intouchables, qui n’ont rein à perdre, peuvent être fortes et déterminées
@merci marc et Eric d’avoir pensé à moi pour la chaîne, c’est la même!
que d’ailleurs Fanny m’avait déjà proposée, mais prise par l’actualité et la rédaction d’un texte (celui du morcellement du monde) qui me tenait à cœur, je n’ai pas encore eu le temps de vous dévoiler ces petites choses insignifiantes (ou non) qui me sont propres.
ce sera le prochain billet
@Stefania
merci de votre com venu de Roumanie et bravo pour votre maitrise du français!
@mab
oui, comme l’écrivait Christine plus haut, nous aurions bien besoin des balais des sorcières, les déchets ne manquent pas par les temps qui courent!
@tiusha
je comprends ce que tu dis sur l’Italie, ici j’étouffe un peu, et encore j’ai de la chance d’être à Bologne, une ville relativement ouverte
@Fauvette, tu as tout à fait raison, le vent mauvais se rapproche de ma France, les dernières déclarations du chamoine sont atterrantes, la laïcité est en effet menacée.
je me refuse à imaginer des cours de religion dans les écoles française, et j’espère vraiment une mobilisation exceptionnelle.
@mc
“c’est cette Europe que nous voulons, celle des droits des femmes (et des hommes), celle qui nous donnera du pouvoir sur nos vies et pas sur celles des autres.”
très jolie formule
“Cette nouvelle offensive, (…) a son héraut, un odieux personnage, amas de chair flasque parcouru de frissons de haine envers les femmes : Giuliano Ferrarra, rédacteur en chef d’un immonde torchon réactionnaire : « Il Foglio ».”
On le comprend… si sa maman avait pu voir le résultat avant, nul doute qu’elle aurait pratiqué une IVG !
Plaisanterie mise à part, l’IVG n’a jamais été acceptée par une frange extrême droitière catho, je ne crois pas qu’ils soient plus nombreux qu’avant (en France tout du moins), cependant la médiatisation de leurs actions fait croire qu’ils le sont.
Le soucis est l’ascension des catholiques intégristes en France, et ce depuis 20 ans, ils attendaient leur messie reconnu en Sarkozy pour rétablir la religion et le pouvoir, ce que fait Sarkozy, pas à pas.
Il faut interdire déjà ce catéchisme en instituts laïques, se battre contre ces hommes qui veulent décider pour nos corps, l’exemple stupide des policiers italiens voulant interrompre un avortement thérapeutique est insupportable, comme si un avortement thérapeutique était simple à vivre, mais qui sont ces affreux despotes de Ben Laden sous la robe du Vatican ?
Battons nous tous pour la sauvegarde de nos lois, le respect de nos droits et la laïcité ! Aux armes citoyens !
@Annie
hyper médiatisés, en effet!
faut dire que le Sarkozy n’y va pas de main morte sur l’argument!
encore un délire (dangereux) pour enfumer le citoyen
@fanette
bien d’accord avec toi!
courage!
j’aime internet car on peut se retrouver sur les idées, se sentir moins seul
Encore un article très intéressant et instructif, céleste. Ainsi que les commentaires.
Je n’ai rien à rajouter de plus si ce n’est que les droites européennes, et avec elles les intégristes religieux, ont le vent en poupe. Cela faisait longtemps qu’elles essayaient de reprendre le dessus pour bafouer les droits chèrement acquis.
Avec les pantins sans scrupules qui gouvernent, elles pourraient bien avoir gain de cause.
Il va bien falloir aller “au charbon” sous peu pour se faire entendre. Parce qu’on ne peut pratiquement plus compter que sur nous-mêmes.