29.12.2008
Comme des graines que le vent éparpille...
Pendant des générations mes ancêtres ont humblement gratté la terre du bas Berry. Fermiers pour le compte de châtelains, ouvriers agricoles, tisserands, ils n’ont jamais rien possédé d’autre que la force de leurs bras.
Au début du XX siècle la République, créant de belles écoles publiques a permis à mes grands-parents d’accéder au savoir, puis, chienne, elle a expédié les hommes au front. Le premier mari de ma grand-mère maternelle n’en revint jamais.
De retour de la guerre mon grand-père paternel, délaissant la terre, embrassa la noble profession de gendarme à cheval.
Ses frères et sœurs aussi connurent l’exil. Ils partirent pour Paris, certains à pied, comme le Louis, pour y devenir maçons ou femmes de chambre avant de retourner mourir sur la terre qui les avait vus naître.
Continuant ce processus d’ascension sociale...lire la suite
12:37 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : souvenirs, famille, société
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