13.05.2010
Le stylo d’Elisabeth
Je les ai accompagnés jusqu’au bout de l’allée. Les larmes aux yeux, ils m’ont serrée dans leurs bras. L’un après l’autre, s’inquiétant à mi-voix de ma tristesse. C’est drôle comme la mort abaisse l’intensité des voix. Cette semaine ne fut que murmures. Pourtant, Anton a quitté à jamais le monde des bruits et ma peine s'en soucie peu des rumeurs. Elle serait la même au milieu de chaos.
17:30 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : récit, jeu
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