02.04.2007
Rapa, from Sierra Leone
Samedi après-midi, Rapa a sonné à notre porte. Comme d’habitude, il s’est assis dans la cuisine, il a mangé des fruits et nous avons bavardé.
Rapa est clandestin, sans papiers, il survit en vendant, porte à porte, des objets ménagers et des chaussettes à rayures qu’il trimballe dans un grand sac.
Je l’ai rencontré en bas de chez nous, un peu avant Noël. Nous avons discuté. Depuis, de temps en temps, il passe nous voir. Il s’assied à la cuisine, je lui donne à manger et des vêtements qu’il plie consciencieusement, je lui achète des chaussettes à rayures et nous parlons.
Au fil de ses visites, sa vie se dessine.
Elle est dure sa vie. Très dure.
Il est né il y a 24 ans dans un petit village de Sierra Leone. Quand il avait 9 ans la guerre civile a éclaté.
Elle a duré 8 ans.
Le nombre de morts se situe entre 100 000 et 200 000 et plus de 2 millions de personnes (le tiers de la population) ont été déplacées.
Enrôlés de force par les rebelles du RUF (Front Révolutionnaire Uni) qui étaient soutenus par le sinistre Charles Taylor, des milliers d’enfants, dont Rapa, arrachés à leurs villages, ont combattu pour une cause dont la complexité leur échappait totalement.
Souvent ivres ou drogués, les jeunes combattants se sont montrés d’une cruauté inouïe, massacrant ou mutilant leurs parents et leurs voisins. Avant de leur trancher le bras à la machette, les rebelles demandaient à leurs victimes : « Manche longue ou manche courte ? »
Cette guerre atroce avait un enjeu, et par n’importe lequel, un enjeu qui faisait saliver d’envie les affairistes internationaux : les mines de diamants.
Pour financer le conflit le RUF échangeait les pierres extraites par des travailleurs forcés, véritables esclaves, contre des armes proposées par les innombrables avides trafiquants qui écument la planète. Quant aux « diamants de sang », destinés à servir d’ornement à des rombières flétries ou à de riches héritières, peu soucieuses de connaître leur provenance, ils scintillaient dans les vitrines des joaillers internationaux ou dormaient dans les coffres des banques.
Rapa parle peu de la guerre, il dit simplement qu’il n’est pas beaucoup allé à l’école car il était enfant soldat, mais qu’il a eu la chance de pouvoir s’enfuir. Comme il a aussi eu de la chance, dit-il, de ne pas mourir dans le bateau qui l’a déposé sur les rives de Lampedusa, après deux jours de cauchemar sur la mer hostile et noire, entre la Lybie et l’Italie.
Avant, il avait traversé l’Afrique, à pied, marchant vers ce qu’il croyait être la terre promise.
Et l’Italie s’est refermée sur lui, comme un énorme piège dans lequel il erre depuis deux longues années.
Sans argent, sans papiers, sans identité, sans domicile.
Comme des milliers de jeunes africains, éparpillés dans une Europe qui oscille entre indifférence et hostilité à leur égard.
Parfois il dort dans un appartement tenu par un Sénégalais qui, moyennant 10 euros, propose à ces hommes de l’ombre et du silence un matelas jeté sur le sol et l’accès à une salle de bain et à une cuisine.
Mais quand il n’a pas d’argent, il dort dans la rue, sous un pont, derrière un banc ou un buisson, grelottant dans le froid de la nuit. Et le lendemain ses yeux sont rouges et son sac encore plus lourd.
Il est tout petit Rapa, avec un sourire éclatant et de grands yeux rieurs, il adore les clémentines, samedi, tout en parlant, il en a mangé six. Il avait bien besoin d’un peu de chaleur, la nuit dernière, alors qu’il dormait sous un pont, deux hommes « des marocains », l’ont agressé.
« J’ai eu de la chance, ils ne m’ont pas donné de coups de couteau » a-t-il dit en soupirant « mais il m’ont pris mon portefeuille et tout ce que j’avais dans mon sac ».Rapa est vendeur ambulant, un intermédiaire, africain, lui confie de la marchandise et il gagne un pourcentage sur les ventes. Donc il a dû passer un accord pour rembourser, petit à petit, les objets qu’on lui a volés.
Le voyant tristounet, je lui ai proposé de téléphoner à sa famille, il a secoué la tête, le numéro était dans le portefeuille qu’on lui a dérobé.
Et moi, comme une gourde : « Et tu ne le sais pas par cœur ? ». Il a souri et m’a expliqué gentiment que ses parents n’ont pas le téléphone (j’aurais pu m’en douter) et qu’il doit appeler l’épicerie du village en espérant que quelqu’un pourra prévenir ses parents de son appel.
Il ne leur a pas parlé depuis des mois.
Puis il a refermé le grand sac et l’a hissé sur son épaule. Je l’ai serré dans mes bras pour lui souhaiter bonne chance et en le regardant descendre l’escalier, petit Poucet perdu dans un monde qui l’ignore, j’avais le cœur serré.
Et comme après chacune de ses visites, la tristesse et la frustration m’ont envahie. Je ne peux rien faire pour lui et son sort, comme celui de pairs, me bouleverse.
Un jour ou l’autre des policiers l’arrêteront, le mettront dans un avion pour le renvoyer dans un pays qu’il a fui.
Ex enfant soldat, quel sort lui réserveront les autorités du Sierra Leone?
Mais s’il reste en Italie, quel sera son avenir ?
Et pourquoi Rapa ne pourrait-il pas avoir une vie moins dure?
Parce qu’il est pauvre ?
Parce qu’il est noir ?
Parce que des trafiquants de diamants occidentaux ont aidé des criminels à mettre son pays à feu et à sang ?
Parce que les mêmes criminels l’ont contraint à faire la guerre alors qu’il n’était qu’un enfant ?
Parce que dans ce monde imbécile les petits perdent toujours contre les grands ?
Ou parce que, ayant oublié le sens du mot solidarité, nous sommes en train de perdre notre humanité ?
21:20 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (22) | Envoyer cette note | Tags : sans papiers, immigration, Sierra Leone
Commentaires
@céleste,
Ce que tu fais pour lui est beaucoup.
Ouvrir ta porte et ton coeur.
Les gens ne savent plus faire cela.
Nous passons devant les "défavorisés", les "déshérités", les "marginaux", les "exclus", sans les regarder.
Je dis ; NOUS, pour exprimer notre société.
Nous ne nous écoutons pas. Nous nous écoutons parler.
Nous ne nous voyons pas. Nous nous regardons.
Nous ne donnons pas. Nous voulons recevoir.
Nous ne partageons pas pour la "beauté du geste". Nous prêtons.
Des dons comme des gages mais que l'on veut récupérer plus tard avec des intérêts.
C'est pour cette raison que toi et moi -et d'autres ici- sommes différents.
C'est pour cette deuxième raison que chaque injustice faite dans ce monde -ou plus près de nous- est une injustice que nous subissons profondément.
Je me rappelle qu'il y a quelques années, nous rêvions, Denis et moi, à une grande maison qui accueillerait les plus seuls. Ce rêve n'a jamais été aussi fort avec la mort de notre fille. Nous sommes partis nous occuper d'enfants atteints du sida. Des enfants abandonnés, orphelins pour la plupart.
Ce fut la période du bonheur en transit.
Puis, il faut revenir à la vie sociale et professionnelle.
Il y a des jours, où l'on voudrait tout foutre par la fenêtre, les papiers administratifs, les meubles. Tout ce surplus qui nous étouffe la vie.
Mais être un "sans-papiers" ou un "sans-logis", ce n'est pas mieux.
Ce qui me révolte, c'est l'indifférence.
Rapa a eu la chance de te rencontrer parce que tu n'es pas indifférente à autrui.
Tu ne passes pas à côté de lui avec des lunettes de soleil ou en te pinçant les narines.
Tu t'arrêtes, tu prends le temps de lui montrer qu'il existe.
Tu l'as vu. Tu l'as laissé entrer chez toi.
Pendant ce temps-là, les députés français ont voté une "allocation chômage" spécifique à leur statut. Ils "se versent" une allocation qui leur permettra de vivre pendant 5 ans lorsqu'ils n'auront plus de mandat. Les pauvres...
Il faut les élections présidentielles pour que ce "petit privilège" soit dévoilé.
Ils ont voté en 2003 !!!
Alors, Rapa et les autres, c'est le cadet de leur souci !
Ecrit par : corinne | 03.04.2007
et qu'il ne vienne pas en France Rapa.
Quand je pense que nous nous privons de toute ce courage, toutes ces expériences et que, le ventre plus ou moins au chaud, les jambes étallées dans un rayon de soleil au café, de "braves gens" discutente, trouvent qu'il y a trop de Rana et ont peur !
M. !
Ecrit par : brigetoun ou brigitte celerier | 03.04.2007
C'est plus émouvant que les "cas" dont nous abreuvent les médias. Une vie "en direct" par ton intermédiaire.
J'ai une boule dans la gorge. Ca ne sert à rien la boule dans la gorge et la brume au bord de l'oeil. Je le sais bien. Mais là il y a une histoire "pour de vrai", et un visage, un regard.
Que faire ?
Ecrit par : Joyce | 03.04.2007
Ton chemin a un coeur, Céleste.
Ecrit par : Marc | 03.04.2007
Sur tes photos, il sourit.
On pourrait croire qu'il est heureux et il l'est sûrement, chez toi.
Des histoires comme la sienne, on m'en a confié quelques-unes, avec le temps. J'ai découvert ce qu'était la réalité de l'exil.
Ce n'est pas ce que nous disent les politiques.
Ce n'est pas "venir manger le pain des français (ou italiens). C'est tenter de survivre et de subvenir aux besoins de ceux qui sont restés sur place.
C'est l'arrachement pour plusieurs années à son pays, sa famille, des morts qu'on pleure à distance, seul, des naissances auxquelles on n'assiste pas.
Des mois passés dans des foyers, traités comme un animal.
Le froid, l'indifférence, le mépris, le racisme, la peur des uniformes.
Un salaire de misère envoyé en quasi-intégralité au pays.
Que faire, demande Joyce ?
Ce que fait Céleste : les accueillir, partager un repas, les laisser parler du pays parce que ça leur fait du bien, les aider comme on peut, avec délicatesse pour ne pas les froisser, parce que la plupart se sentent atteints dans leur dignité d'être humains. Apporter un peu de réconfort dans leurs vies d'exilés.
Merci Céleste. Belle âme que tu as là.
Ecrit par : Fiso | 03.04.2007
quand on n'a pas un chez soi accueillant, ou quand on circule, on peut toujours, s'ils s'y prètent, plaisanter ou discuter avec eux, ou simplement être polis pour franchir une porte. Mais à vrai dire le faire pour tout le monde, parce qu'à vrai dire, sauf près de Calais, un sans papier c'est quelqu'un dont on ne peut savoir qu'il n'en a pas
Ecrit par : brigetoun | 03.04.2007
Oui, comme dit Brigetoun, qu'il ne vienne surtout pas en France, Rapa...
La semaine derniere, le Canard Enchainé publiait l'histoire d'un Sri-Lankais dont la demande d'asile avait été rejetée en un temps record. Il avait été expulsé en 2005. Bilan ? le 28 février, son corps a été découvert criblé de balles. Exécuté par l'armée Sri-Lankaise dans la cour de sa maison. Il a rendu son dernier souffle dans les bras de sa femme. Voila la France !
Merci Céleste, de ce sublime témoignage qui me met en émoi. Merci infiniment.
Ecrit par : Bruno Lamothe | 03.04.2007
Il y a u peu plus d'un an, dans ma commune, les travailleurs sociaux du foyer Sonacotra ont fait circuler une pétition pour dénoncer les pressions qui les "incitaient" fortement" à dénoncer les rèsidents en situation irrégulière (en général, les demandeurs d'asile dont la procédure a aboutit à un refus),
face aux résistances de "terrain", le foyer a décidé de supprimer les postes des travailleurs sociaux, puis les a remplacé un peu plus tard par des jeunes d'origine étrangère(moins payés et pas de déontologie),dont je ne conteste pas la bonne volonté, mais voilà...
Ecrit par : Cat | 04.04.2007
Nous sommes tellement desempares devant de telles situations.
Tu as,au moins, su trouver une ouverture.
Ecrit par : amarula | 04.04.2007
Quand les africains exigeront de leurs gouvernants autre chose que la corruption, le pouvoir par les armes et pour l'argent. Les diamants du sang continuent d'orner les cous des belles bourgeoises peu scrupuleuses et d'alimenter les comptes off shore des dirigeants africains.
Quand l'Europe et le monde occidental mettront en place une vraie aide pour l'Afrique, une aide pour les rendre indépendants, et non pas pour continuer à soutenir des régimes dictatoriaux, à coups de guerres fraticides, quand la corruption arrêtera de pervertir l'économie, quand l'éducation, les soins seront des droits pour eux. Alors peut être n'auront ils plus besoin d'aller chercher ailleurs ce qu'ils sont devraient avoir chez eux.
Nous sommes responsables de la misère africaine, ou du moins nos gouvernants et nos grandes sociétés le sont, il est temps que les africains se réveillent et fassent le ménage chez eux. Pour cela, encore faudrait il qu'ils aient accès à l'éducation.
Chirac et le soutien inconditionnel qu'il donne à certains de ces dictateurs, leur donnant même le titre d'amis, la FranceAfrique et les relations nauséabondes qu'elle a mis en place avec ces régimes pervertis.
Je plains Rapa, qui n'a pas mérité d'être enfant soldat dans ce pays en ruine, combien de Rapa, Mamadou, Allah, Fatou, Aya, Sylla, Camara montent ils dans les pirogues pour chercher ailleurs ce qu'ils devraient avoir chez eux ?
Africains, battez vous pour vos pays, pour la démocratie.
Ecrit par : Dom | 04.04.2007
> Dom,
Le réveil, ce sera quand les africains (et tant d'autres) comprendront que leurs malheurs ne sont pas "la volonté de Dieu" mais celle de leurs dirigeants.
C'est quand même troublant.
C'est dans les pays menés par la religion que les populations se révoltent le moins.
Religion = résignation ?
Ah mais ça me rappelle une maxime :
"La religion est l'opium du peuple"
Je dis ça, je ne dis rien ...
Ecrit par : Fiso | 04.04.2007
merci à toutes et tous pour vos coms, beaux et sensibles.
Dom, très belle analyse, parfaite
et le com de Fiso est complémentaire
Bien sûr que les africains doivent se prendre en main et lutter contre l'impérialisme occidental.
mais sans éducation, on est la proie de tous les obscurantismes, particulièrement religieux.
Rapa, par exemple, sait tout juste lire et écrire, autant dire à quel point il est désarmé, pour ne pas dire perdu.
Eduquer les polpulations coûte cher (moins que la guerre), et les pays africains sont souvent dramatiquement pauvres.
Il y aurait bien une solution; annuler la dette des pays pauvres et pourquoi pas en échange de la constructions d'écoles, d'Université, d'hôpitaux
c'est celà que nous devons exiger de nos gouvernants.
Il est insupportable que des milliers de jeunes africains errent dans nos rues, devant faire face à la faim, au froid, à la peur, et risquant de tomber dans la délinquance.
c'est indigne des pays riches;
pendant des siècles les occidentaux ont arraché les africains à leurs terres pour les transformer en esclavs.
Puis nous les avons colonisés, infantilisés, exploités, pillés.
suite à quoi nous leur avons envoyé nos stocks alimentaires périmés, et nous leur avons vendu des armes.
pour finir quand, exangues, ils se réfugient chez nous, au mieux nous les ignorons, au pire nous les jetons dehors sans ménagement.
Quand je dis nous, bien sûr, je parle des politiques et des grandes sociétés, car de nombreux europééns sont aussi allés vivre dans des pays africains pour créér des petites entreprises, ou des fermes, donner du travail, aider.
il faut bien dissocier la démarche de qui va, de son propre chef, vivre dans un pays pauvre, non pas pour exploiter mais pour participer à l'économie d'un pays, de l'attitude cynique d'un Chirac qui tape sur le ventre de certains dictateurs.
Ecrit par : céleste | 04.04.2007
@ Céleste : L'annulation de la dette des pays pauvres est non seulement une solution, mais un impératif !
Ecrit par : Bruno Lamothe | 04.04.2007
Entièrement d'accord avec ta conclusion Céleste, au lieu de donner des aides qui ne font qu'alimenter des comptes, payer des diamants ou des armes, on ferait mieux d'apporter l'aide là où elle est vraiment nécessaire.
Ecoles, hôpitaux, routes, il est plus que temps !! et Fiso a raison de souligner que la religion endort les peuples, surtout quand elle fait son lit dans la mendicité comme dans certains pays d'Afrique, sous couvert d'instruction.
Ecrit par : Dom | 05.04.2007
Je suis émue par son courage, et sa volonté.
Merci pour ce billet.
Ecrit par : Fauvette | 05.04.2007
Bonjour Celeste,
Je te comprends tellement bien.
Je le comprends tellement bien.
Cela me fait du bien de te lire.
Je mène le même combat que toi, que vous, pour que l'Afrique se prennent en main et que nos gouvernements soient plus attentifs à leur rendre la liberté car aujourd'hui il s'agit d'une pseudo-liberté.
Ma vie est la leur est liée, comme toi, je soutiens à ma manière les sans-papiers.
Il s'appelle Rapa chez toi, et Fall et Omer et Valéry et Samia chez moi...
Gros bisou à vous deux
Yasmina
Ecrit par : Yasmina | 05.04.2007
Bonjour,
Quel chaleur humaine vous dégagez, je t'en félicite.
Première fois sur ton blogue, je reviendrai.
Joyeuses Pâques.
D'une petite cousine du Québec, Canada.
Ecrit par : Rosie | 06.04.2007
merci à toutes et tous.
du sud de l'Italie, je vous envoie un nouveau texte.
le temps est superbe et les mozzarelle, spécialités locales, exquises...
bon week end à vous!
Ecrit par : cèleste | 07.04.2007
quelque part sa petite lumière réchauffe la tienne
et c'est le principal ; je lui souhaite d'être régularisé ;
chez nous, devant Aldi, un Roumain faisait la manche, le commerçant l'autorisait à nettoyer un peu devant le magasin à dormir dans une caravane et lui aussi très souriant me racontait avec son Français acquis peu à peu, tout doucement, qu'il attendait l'entrée de la Roumanie en Europe pour pouvoir travailler et faire venir sa famille .. c'est fait et je ne le vois plus, il travaille enfin. quelquefois ça se termine bien... toujours un de plus
Ecrit par : andrée | 11.04.2007
ô Céléste bien aimée, permettez-moi de saluer votre Beauté par votre coeur dégagée et que sur chacun de nous, vous laissez flotter!
Permettez-moi aussi, de serrer sur mon coeur vos petits et grands protégés.
ô Amie dont l'âme aussi est bléssée, que des milliers de roses sous vos pas soient éparpillées et que dans un Souffle votre immense peine soit allégée...
Ôm,ôm,ôm....
Ecrit par : Allahnour | 06.08.2007
Aslut je suis un senegalais qui vit a milan depuis 6 ans s'il vient ici je pourrai l'aider et donner une maison gratuitement donne lui mon numero .... et je vais voir si je pourrai lui trouver du travail dans ce monde deja fini aider son prochain est le meilleur fruit pour le paradis,je suis un informaticien
Ecrit par : AZIZ | 15.12.2007
merci infiniment Aziz, je le dirai à Rapa quand je le verrai.
j'espère le voir samedi prochain, car aujourd'hui il n'est pas passé me voir
j'ai enlevé ton numéro de tel du com (privacy)
Ecrit par : céleste | 15.12.2007
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