24.10.2008
T’en fais pas…
Arraché.
Ils t’ont arraché à moi.
Arraché à mon corps, à mes bras, à ma peau.
Ma peau si blanche sur l’ébène de la tienne.
Je posais au réveil ma tête sur ton ventre soyeux .
Nous restions ainsi, suspendus à la douce léthargie matinale.
Tu caressais mes cheveux, mes doigts jouaient sur ta peau.
Parfois tu te dégageais doucement, roulais sur moi. J’arrimais mes jambes à tes hanches pour t’accueillir dans ma chaleur et nous ne formions plus qu’un seul corps qui tanguait et roulait.
Comme une feuille sur l’onde.
Et je croyais alors que rien ni personne ne pourrait nous séparer...lire la suite
19:21 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : société, immigration, injustice
Écrire un commentaire
NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.