26.01.2008
« Tu n’as pas de nom »
C’était un petit article, rédigé sous forme de lettre, dans un petit journal gratuit, un de ces canards distribués dans la rue et que l’on lit ou feuillette en attendant ou en prenant le bus. C’est d’ailleurs là que je l’ai lu, lundi dernier, en allant au lycée. Des élèves aussi le parcouraient et les filles s’arrêtaient sur cette missive intitulée « A ma chère amie Milena », ou un truc du genre.
La lettre portait une signature féminine suivie de l’intitulé « journaliste », du sérieux, donc, pas une divagation de lectrice et puis il y avait une photo, celle d’une jolie jeune femme, souriante.
Dès les premières lignes, rédigées d’un style faussement naïf, je relevai une compassion larmoyante envers la pauvre Milena qui visiblement ne nageait pas dans le bonheur. La journaliste semblait même se reprocher une part de responsabilité dans les échecs successifs qu’avait connus son amie : difficultés sentimentales, dépression, revers professionnels, incapacité à fonder une famille.
C’est alors, après cet apitoyant portrait de Milena, que m’apparut le sournois dessein de la « journaliste ». Cette histoire avait une morale.
Si la pauvre Milena souffrait actuellement de tous ces maux ce n’était pas le fait du hasard...(...) lire la suite
16:01 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : société, Italie
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