“No one can do everything but everyone can do something”
Mumtaj et Stella
Elles ont connu le désespoir, la misère. Leurs histoires sont faites de déchirures et de larmes.
Les parents de Radha ont été emportés par le tsunami, ceux d’Anusha étaient trop pauvres pour qu’elle puisse étudier, Sonia voulait être infirmière contre l’avis de sa famille, le mari de Stella s’est suicidé peu après leurs noces.
Sonia et une autre adorable jeune femme, enseignante, dont à ma grande honte j’ai oublié le prénom.
Plus qu’un abri, Prema Vasam leur a donné la possibilité d’exister.
Debora, Anusha et Radha
Comme Anusha ne parlait pas, Selvyn lui a offert un appareil photo pour pouvoir communiquer avec les autres. Ses clichés sont superbes et peu à peu, elle a commencé à parler.
Radha est sportive, débrouillarde. Elle
adore jouer au volley avec les garçons de la « Home for Boys ». Quand
quelque chose est cassé à Prema Vasam, c’est elle qui le répare. Un matin,
ce fut la pompe à eau.
Sonia a l’œil à tout. Elle soigne les bobos, aide ceux qui ne peuvent pas se
déplacer seuls.
Stella est partout à la fois, discrète et souriante, elle s’active du matin
au soir.
Radha et Anusha
Des jeunes femmes heureuses à qui quelqu’un, un jour, a offert une vie digne.
Les jeunes filles indiennes sont trop souvent condamnées à minauder derrière leurs ongles laqués en attendant le mari que les familles voudront bien leur choisir. Même si elles ont étudié, l’époux peut décider de les confiner à la maison.
Les filles de Prema Vasam sont libres et
joyeuses.
Question d’éducation !
Toutes les photos de Prema Vasam
Un très joli texte (en italien) sur la création de Prema Vasam